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Mené par l’IFOP auprès 1 314 parents d’enfants de 0 à 10 ans, les chiffres relevés sont inquiétants : près de 8 parents sur 10 déclarent avoir recours à une violence éducative ordinaire, qu’elle soit physique ou morale.

Bien que la loi d’abolition de 2019, connue désormais de 2 parents sur 3, semble avoir permis de réduire le recours aux châtiments corporels, les violences psychologiques sont toujours bien présentes dans les pratiques éducatives : 55% des parents interrogés « crient très fort » après leur enfant, 48% punissent ou font du chantage par la privation à 46% (dessert, écran, bonbon, doudou).

Le baromètre souligne que le moyen perçu comme le plus adapté pour appliquer une éducation sans violence est de loin l’accompagnement : 49% des parents l’expriment par la volonté de recevoir des astuces et conseils pratiques pour mieux gérer les situations « à risque ».
La grande difficulté des parents est donc de savoir comment poser des limites, assurer une certaine discipline sans recourir à ces violences.

La Fondation estime qu’une loi ne suffit pas et appelle les pouvoirs publics à inscrire la lutte contre les VEO dans un plan d’information et d’éducation des parents et des professionnels de l’enfance.

Pour retrouver les chiffres de notre baromètre.

Pour retrouver notre plaidoyer.

Fondation pour l'Enfance

La Fondation pour l’Enfance est née en 2012 de la fusion de deux fondations : la Fondation pour l’Enfance créée par Anne-Aymone Giscard d’Estaing en 1977, et la Fondation Protection de l’Enfance. Les missions de la « nouvelle » Fondation pour l’Enfance ont été redéfinies en 2012, et sont : la lutte contre les violences faites aux enfants, le développement du parrainage de proximité et la sensibilisation autour des usages du numérique chez les enfants, et en particulier chez les tout-petits.